Ancestralidade e Identidade no Conto “Olhos D’água”, de Conceição Evaristo

Résumé

Cet article vise à analyser la nouvelle “Olhos d'água”, présente dans le recueil homonyme de l'auteur Conceição Evaristo, en soulignant ses aspects acentral et identitaire. Pour cela, nous avons utilisé des postulats théoriques organisés par Andrade (2018), Eduardo de Assis Duarte (2011), Bell Hooks (2013), Evaristo (2016), (Fanon 2020), Stuart Hall (2015), Dalcastagnè (2008) entre autres. La littérature d'Evaristo articule ce qu'elle conceptualise comme "l'écriture", une expression de vocabulaire qui met en scène les notions d'écrire, de vivre et d'être, selon l'auteur, il est clair que cette écriture est remise en cause par une place des femmes noires, un depuis tant les conditions de genre que de race valorisent l'écriture de cet intellectuel, car c'est un lieu et une paternité qui portent à la fois les marques de la subjectivité de ces lieux de parole, ainsi que la spécificité qui imprègne ces conditions. L'œuvre cherche à vérifier comment la nouvelle présente le besoin de renouer avec l'ascendance et la recherche d'identité, représentée par l'image des yeux. Ainsi, le conte aborde de manière littéraire la douleur poétique de la pauvreté, le lyrisme transgénérationnel des femmes noires, les souvenirs d'enfance affectueux, et le mystère de la couleur des yeux de la mère du protagoniste, qui a besoin de se (re)découvrir à travers le retour à ses origines, afin de voir elle-même, son histoire, l'histoire de sa fille et ainsi sauver son identité.